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Anne-Laure Lemaire

Anne-Laure Lemaire vit et travaille en Champagne-Ardenne. Elle conçoit des spectacles et des propositions scéniques qui s'appuient fortement sur le lien social et la collaboration avec des artistes de tous horizons.

Après des études en hypokâgne et en khâgne, Anne-Laure Lemaire entre au Conservatoire de Dijon, dans la classe d’art dramatique de Jacques Bellay et celle d’Ewa Lewinson. Elle obtient le premier prix à sa sortie en 2001.

Elle fonde la Compagnie Nie Wiem, qui s’installe en Haute-Marne en 2008, et signe les mises en scène de l’Ecole des Filles (2005), SCUM (2007), d’après Valérie Solanas, Le Sauvage (2008) de Catherine Redelsperger, Usine/Roman (2010), d’après Notre usine est un roman de Sylvain Rossignol, Louisa Miller (2012), d’après Schiller, La France sur son 31, d'Eléonore Bovon (2014), Petite Louve Bleue, d'Eléonore Bovon (2014), Monasphère #1-le futur doit être dangereux, d’après l’univers d’un roman de Catherine Redelsperger (2015).

Elle signe également des mises en scène pour d’autres compagnies, notamment pour l’opéra ou le théâtre musical (Compagnie Opéra en Appartement, Colorature, ensemble vocal Montéclair, compagnie L’Appel de la Sirène, compagnie des Z’oiseaux…)

Elle obtient en 2006 le Diplôme d'État d’enseignement du théâtre, et relie en permanence son travail de création à la transmission.

en 2015, sa compagnie s’installe dans les locaux d’une usine désaffectées et fonde le projet SIMONE-camp d’entrainement artistique.

http://anne-laurelemaire.com

http://compagnieniewiem.com

 

Catherine Redeslperger

Catherine Redelsperger est écrivain, musicienne et consultante. Elle accompagne entrepreneurs et artistes dans leurs projets d'élucidation des enjeux de leurs pratiques professionnelles.

Elle partage sa vie entre Paris, l'Auvergne et les grandes steppes imaginaires.

Elle est l’auteur de Dayly, Texas, publié en 2007 chez Hachette littérature, Paysages du temps, micro-nouvelles sur des peintures de Thierry Diers, éditions galerie Duboys (2013), Légendes, avec Pierre Bongiovanni, photographe et écrivain, édition Maison Laurentine (2014), Picking up the pieces, micro-nouvelles sur des peintures de Valérie Brunel, (publication automne 2014), Business attitude, textes sur les peintures de Thierry Diers,, éditions galerie Duboys (2014), Ne pas, poésies, sur des tableaux de Francis Gury, édition Maison Laurentine (2015), L'accompagnement social, essai 2010, publication franco-anglaise conseil de l'Europe / direction de la cohésion sociale et du bien être.

Elle a fait partie entre 2010 et 2012 du comité de rédaction de la revue Society for Organization Learning France, (SOL),  

Elle écrit actuellement Les nouveaux paradis, article pour les Hautes Études en Sciences Sociales, Laboratoire sur les croyances et collabore à la revue Opossum, revue de fouilles et de déminage à l’usage des vaillants.

Parallèlement à l’écriture de Monasphère, elle parachève un autre roman, l’enfant dans la ville de pierre, en cours d’écriture depuis 2008.

http://redelcat.com

 

 

Laurence de Sève

Formée au répertoire classique et lyrique (Oswald Russell, Bruno Wyzuj, Michel Corboz, Emmanuel Krivine, Konrad von Abel), Laurence a tout d’abord suivi la voie habituelle de tout artiste sortant des Conservatoires Supérieurs.

Une appétence forte pour la recherche, la compréhension ou l’intégration d’autres manières de procéder ou de vivre le rapport au son, à l’énergie, au Ki comme à son propre corps l’ont poussée en parallèle vers le Théâtre Nô.

Et tout naturellement, les expériences se sont enchaînées.

Et imperceptiblement, telle une bruine sous le soleil, l’improvisation a trouvé sa place dans le planning des performances : du Pin Galant à Mérignac au Bozar-Bruxelles, seule en hommage aux oeuvres d’autres créateurs (peintre comme Uri Dotan, musicien comme Ornette Coleman, plasticien comme Sabine Zaalene, photographe comme Alison Hoornbeek ou Julia Joy) ou en partenariats dialogués avec John Ehlis, Bill Ylitalo, Glenn Fittin, UAU group, Atissou Loko, Alexandre Jous, Yuko Hirota, ou Inessa Zaretsky. Ses concerts aux USA, au Moyen-Orient ou en Europe l’amènent à participer à la création de nouvelles oeuvres du répertoire comme pour Andy Tierstein, pour Regards Croisés ou pour Sakura.

Aucune volonté ni recette ; un engagement indéfectible et permanent envers le vivant, le respect de la partition ou l’écoute attentive des partenaires, la notion d’être au service et l’évolution personnelle.

Patricia Dallio

Tout au long de son parcours, qui commence par l'apprentissage du piano, elle s'affranchit des frontières stylistiques pour vivre des expériences musicales éclectiques allant du jazz au rock à la musique expérimentale et contemporaine. Sa rencontre avec le groupe Art Zoyd qu'elle intègre à l'âge de vingt ans (en 1979) durera trente années. Depuis 2009, elle se consacre totalement à la compagnie sound track qu'elle a co-fondée en 1990 avec Cyril Dumontet. Les rencontres avec de nombreux collaborateurs, réalisateurs, chorégraphes, musiciens, plasticiens metteurs en scène, danseurs, sont bien souvent décisives et nourrissent son travail de création depuis toujours. Ce sont ces collisions passionnantes qui donnent pour elle tout le sens de la transdisciplinarité dans les œuvres qu'elle crée pour la scène. Dans ses créations et de la façon dont elles sont mises en scène, le texte, la voix, le mouvement et le son ne sont pas dans des rapports de coexistence autonomes mais bien dans une complémentarité réactive et interdépendante. Tous les éléments s'imbriquent et s'influencent, se bousculent et se portent, luttent les uns contre les autres et se soutiennent.

http://patriciadallio.com

http://ciesoundtrack.com

Lidwine Prolonge

Sous une dispersion apparente des médiums (performance, vidéo, installation, texte), la pratique artistique de Lidwine Prolonge tente de créer une continuité entre événements personnels et fiction, entre histoire individuelle et histoire collective, et de créer des conditions pour troubler notre rapport au réel. Les temps sont différés, les espaces distordus, la perception modifiée. Une attention particulière est accordée à l’écriture et à la relation avec le spectateur, relation cadrée par la production de contrats, implicites ou explicites : il s’agit de fondre les expériences dites ordinaires et

des références cinématographiques, littéraires ou populaires dans des processus où le spectateur est partie prenante d’un système.

Lidwine Prolonge fait partie du premier programme de recherche 5/7 à la Villa Arson à Nice, enseigne à la HEAR à Strasbourg, et mène les activités du Bureau d’Anna, entreprise qu’elle a fondée en 2009. Elle est diplômée de l’Université Marc Bloch en 2003 et de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (actuelle HEAR) en 2005, où elle a étudié au sein du groupe Art3-Hors-Format interrogeant particulièrement la notion de contexte.

Béatrice Chanfrault

Béatrice Chanfrault vit et travaille en Champagne-Ardenne.

Elle fait partie du collectif SIMONE - camp d’entraînement artistique, installé dans une ancienne usine désaffectée.

Elle est exposée régulièrement par La Maison Laurentine, centre d’art discret dirigé par Pierre Bongiovanni.

Ses oeuvres voyagent entre Taïwan (la nuit des temps), Andrésy (le Septième jour), Forbach (l’arbre à grenouilles), Langres (mémoires vives), Châteauvillain (mémoires englouties), Aubepierre-sur-Aube (memoriae, madre mia), Dancevoir (avant l’oubli) soit dans le cadre d’expositions et installations collectives, soit à l’issue de résidences.

la compagnie Nie Wiem

La compagnie nie wiem structure son identité, au fil des années, autour des projets initiés par Anne-Laure Lemaire, un peu en marge des sentiers battus et des lieux consacrés à la diffusion de spectacles, préférant investir des espaces plus insolites.

Cela se traduit par la conception de résidences qui s’appuient fortement sur le lien social et s’ancrent dans une réalité parfois à mille lieues de préoccupations artistiques.

Les réalisations, menées en collaboration avec d'autres artistes (vidéaste, auteur, compositrice...), forgent un théâtre à la fois populaire et complexe, porteur de sens, de questionnements et de fantaisie.

 

En 2015, Anne-Laure Lemaire et la compagnie Nie Wiem fondent le projet SIMONE, dans les anciens locaux désaffectés de l'usine Le Chameau, à Châteauvillain (52), dans le but d’expérimenter et mettre en oeuvre un modèle qui rende possible, nécessaire et pérenne, la présence d'artistes dans les zones rurales, éloignées des grands centres de création et de diffusion artistiques. Les maîtres mots de cette démarche sont : créativité, coopération, réflexion, implication, hybridation et ouverture.

SIMONE est un lieu où l'on se concentrera davantage sur les processus créatifs que sur la diffusion de « produits finis », et où l’on s’attachera au tissage et à la valorisation d'échanges féconds et respectueux avec l’environnement, entre les générations, les cultures, les disciplines, entre l'intérieur et l'extérieur, le local et l'international, l'artisanat et les nouvelles technologies.

 

La compagnie est soutenue par la Région Champagne-Ardenne dans le cadre d’un dispositif d’aide aux compagnies émergentes, et parrainée par le Nouveau Relax, scènes conventionnée de Chaumont (52)

http://compagnieniewiem.com

 

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