Sur l’île Sainte-Hélène encerclée par le fleuve Saint-Laurent, Monasphère abrite une communauté expérimentale fondée sur des rites et légendes inspirés par la vie de Jeanne Mance, la co-fondatrice de Montréal.

En un siècle, les règles du jeu sont devenues des règles de vie.

Sous la sphère, l’air produit est d’une qualité rare.

Ce qui avait été un jeu écologique est devenu un enjeu économique tenu secret par la mafia, qui tire les ficelles d’un monde obnubilé par le jeu et le spectacle.

De l’autre côté du fleuve, dans la ville de Montréal, les règles de vie sont devenues des règles de jeu.

De part et d’autre de la frontière, matérialisée par une épaisse couche de pollution, deux mondes figés coexistent dans l’ignorance l’un de l’autre.

Ils ont en commun le refus des crises, la peur du changement et la peur de l’autre.

Un jour, sur l’île, une panne survient.

Niko, un technicien de maintenance est envoyé en mission dans Monasphère, dont il ignorait l’existence et dont il découvre qu’il abritait il y a un siècle un show de télé-réalité. 

Son allure d’Iroquois cristallise toutes les peurs des habitants.

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Mise en place d’un dispositif de co-création. Anne-Laure Lemaire, Catherine Redelsperger et Patricia Dallio ont crée des conditions (scénographiques, musicales, textuelles, dramatiques) pour que les artistes invités puissent dans un premier temps entrer dans l’univers du roman, puis s’en emparer pour le nourrir de leurs propres résonances, digressions, questions, interprétations, contradictions, visions etc.

 

avec : Catherine Huerta / Allison Redelsperger / Uriel Barthélémi / Julia Mugnier / Dominique Cossalter / Pierre Bongiovanni / Paul Deschamps / Paul Galeron / Béatrice Chanfrault / Anne-Laure Misme / Patricia Dallio /Cécile Choumiloff / Catherine Redelsperger / Mikaël Valet / Vega Mugnier / Jules Huvig / Sand Mulas / Adeline Renard

 

mise en scène : Anne-Laure Lemaire

lumières : Paul Deschamps et Paul Galeron

 

co-production : compagnie nie wiem - cie Sound Track - Maison Laurentine

 

Le résultat de ce parcours de 10 jour à été présenté  en public, le 28 août 2015

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© photos Imajim

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La petite fille devant la fresque, 

enjambe le corps du réfugié.

Avec un couteau, elle déchire la fresque de couleurs.

Avec l’aide de l’homme 

qui autrefois avait une tête de chien

elle crée une porte.

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La petite fille traverse le cercle dans le plus grand silence

Elle entraîne derrière elle les spectateurs.

Elle les conduit vers le cœur-cerveau

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